Samedi 30 Janvier 2016

Rocheplane versant est (Beaufortain)

Sommet : 2166m      Dénivelé : 1050m      Skieur Moyen

Christine Faury

Retour vers un sommet manqué de peu il y a un mois suite à de mauvaises conditions ; cette fois sera la bonne !

Roche Plane est un des sommets les plus parcourus du Beaufortain..., paraît-il.... Ce n'est pas tout-à-fait notre impression lorsque nous démarrons du parking des Maisonnettes quasi déserté à 8h15. Un autre groupe de cinq nous emboîte le pas il est vrai, mais la montagne est encore presque qu'à nous. Petite montée agréable et très variée sur un chemin visitant de très beaux chalets savoyards, et s'enfilant dans la forêt pour déboucher vers 1800 m sur un petit plateau d'où nous découvrons, d'abord la très belle Légette du Mirantin, puis notre sommet et sa pente terminale. Nous laissons les skis vers 2100m pour rejoindre le sommet à pied via une petite pente plus raide, et sa belle arête finale.

Le vent, menaçant tout-à-l'heure, à daigné nous laisser le temps de manger au calme, tous saisis par le charme du paysage beaufortain encore ensoleillé, et le regard du Mont-Blanc si proche. En face, les skieurs se pressent dans la pente de la Légette qui a dû être visitée par plusieurs wagons de randonneurs aujourd'hui ; il est vrai qu'elle donne bien envie.... ce sera pour une prochaine fois !

L'heure est à la descente, sous un ciel qui commence à se boucher, une neige traffolée, à peine décaillée. Les cuisses en prennent un coup, les rêves de bonne peuf s'envolent, bref ce ne fut pas du grand ski, et une fois de plus, la réalité me rattrape, il va falloir que je progresse en ski dans ces neiges difficiles   !!

Un petit bonjour en passant à un groupe de randonneurs connu qui monte, (oui, c'est vrai au fond, plusieurs groupes se sont tardivement décidés à rejoindre Roche Plane aujourd'hui)

Allez, un petit exercice de recherche de DVA pour couper la descente (ben là aussi on a des progrès à faire....), et à nouveau on chausse les skis, pour jouer à celui qui arrivera le plus bas sans déchausser, en rusant dans les dernières pentes entre les plaques d'herbe qui ont eu la mauvaise idée de se démasquer au grand jour.

Finalement tous gagnants, le sommet en valait vraiment la peine (à recommander, allez-y !), et le timing parfait, juste pour rentrer à Grenoble sous la grisaille...

 

Christine

(Photos sur le site)