Samedi 11 Mars 2000

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Selle du Puy Gris par la Combe des Roches

      Dénivelé : 1620m      Bon Skieur


André Plisson


Départ 6 H du campus et rendez-vous au Cheylas à 6h30 alors que les premières truites de l'ouverture nous sont annoncées. Nous récupérons Annie et Laurent à Pontcharra et direction Aiton, La Chambre et Saint Colomban les Villards. Nous nous garons au parking du hameau des Roches car vu les conditions météo, nous avons décidés d'abandonner notre projet de traversée pour profiter des températures plus "tempérées" de ce vallon.

Départ à 8h05 près du petit pont au-dessus des voitures (1138 m). Nous chaussons immédiatement et n'aurons à déchausser que sur quelques dizaines de mètres pour traverser des petits ruisseaux. La montée s'effectue rive droite.

Le test des arvas effectué par Henri montre que deux individus ont jugé bon de se dispenser de leur mise en route, nous avons les noms!

La montée est tranquille avec imposition d'un train très modéré pour ménager les troupes jusqu'au plateau de l'Orselle (1719 m). Nous bifurquons vers la gauche en direction du glacier du Gleysin et attaquons des pentes soutenues sur une neige agréable et avec un petit vent frais apprécié par tous. Le train n'est plus alors imposé et la troupe s'étire.

Alors que la Selle est en vue nous croisons la famille Barnoux qui redescend sur une neige qui se transforme. Les premiers attaquent alors la dernière pente qui mène à la Selle qu'ils atteignent vers 12H30, les autres suivent sauf trois qui s'arrêtent sous le col de Comberousse. La fin de la montée s'est déroulée dans une ambiance fraiche nous obligeant à remettre la polaire. Les randonneurs qui sont montés par la combe du Tepey (neige pourrie et chaleur) nous confirment que notre choix de la combe des Roches était le bon.

Après quelques reproches pour de sombres histoires de dénivelé, j'avais annoncé 1553 m et il y avait effectivement 1620 m, nous admirons le panorama splendide et nous décidons de casser une petite croute puis de continuer le dit casse-croute plus bas car le vent est plutôt frais. Philippe que nous pensions avec les 3 abandons débouche alors au sommet, bravo, et commence sa séance photo.

Nous pouvons ensuite descendre dans une neige d'abord excellente plutôt poudreuse à l'ombre, parfois un peu croutée et très transformée au soleil comme le constatent Christian et Jean-Yves qui tombent dans des trous dont ils ont un peu de mal à s'extraire et dans lesquels le bobo aurait pu être important. Tout est bien qui finit bien et nous retrouvons nos 3 collègues qui avaient renoncé au final.

La suite de la descente s'effectue dans de bonnes conditions et les plus à l'aise se régalent en laissant de belles traces jusqu'au plateau de l'Orselle où Philippe a pris la position farniente en pensant à sa sortie du lendemain au Tepey et surtout en attendant le petit Blanc de Touraine que j'avais pris soin de glisser dans mon sac et la traditionnelle Vulnéraire d'Henri accompagnée de ses petits gâteaux. Un regret, il manquait les Cahors ou autre Madiran pour accompagner le magret de canard et le café, mais les "1553 m" promis avaient incité à faire léger au niveau du sac.

La descente finale était plus délicate et Sabine nous fit une figure non prévue au manuel du parfait petit randonneur qui faillit être fatale à son dos, mais plus de peur que de mal et l'hélicoptère ne pourra encore jouer 'l'enlèvement de la Sabine" cette fois. Après une belle figure de Peter qui faillit nous obliger à remuer plusieurs tonnes de neige pour retrouver ses lunettes tout le monde se retrouve aux voitures sain et sauf.

Une petite halte fort sympathique au bistrot de Saint Colomban permet de visionner quelques images du film que j'ai fait durant cette sortie, et vers 17 H nous prenons sans empressement le chemin du retour. Une première à renouveler.

André.

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