Dimanche 5 Mars 2000

Les Frettes

      Dénivelé : 1200m      Bon Skieur

Dominique Daudon

Départ du campus vers 6h45. La clef du Caesug n'est pas dans sa "cachette" habituelle (ou vraiment je suis "miro"), mais heureusement Claude arrive avec la sienne. (Sherlock Holmes va avoir une énigme à résoudre ....)

Arrivée à Celliers , où l'on se gare dans le village du "haut". Quelques voitures sont déjà là... On remonte directement un petit, tout petit vallon, où l'on aurait dû rejoindre le deuxième lacet de la route vers le refuge "Le Logis des Fées" mais les premiers partis , Claude en tête, tout occupés qu'ils étaient à rejoindre le "chaud" soleil, ont raté la bifurcation; et après quelques "A DROIOIOIOITE", on se retrouve quand même sur un chemin de traverse qui nous ramène dans le bon vallon.

Entretemps, Colette qui avait préféré partir suivre les lacets de la route, ne nous voyant pas, retourne sur ses pas suivre nos traces. Jeannot l'attend pendant que le groupe commence à remonter le vallon des Frettes.

Montée sans histoires en 3 heures environ sous un soleil resplendissant, sur une trace absolument parfaite d'un point de vue inclinaison et sécurité. On arrive sans encombres aux Portes de Montmélian pour constater que si l'on veut vraiment aller au Frettes, il faut commencer a pied.

Du coup, on commence à sortir le pique-nique en attendant Colette et Jeannot qui arrivent. Vue absolument magnifique du sommet sur le Mont Blanc, le Cervin, la Grand Casse, le Pelvoux... Désespoir de Claude: j'aurai jamais tout fait à 80 ans!

Plusieurs personnes franchissent le petit épaulement sous les Frettes pour aller tâter la neige du vallon à l'ombre du Rognolet. Nous choisissons la descente "directe" (il aurait fallu remettre les peaux pour 75 m) dans le vallon de montée, d'abord au soleil dans une neige de rève, facile a skier en petits virages. Vers le milieu, la croûte de surface rend les skis plus difficiles à contrôler et après un essai plus "au nord", nous revirons vers la rive gauche du vallon où le soleil a dégelé la croûte. De nouveau une descente très agréable dans une neige presque de printemps jusqu'aux voitures que nous rejoignons vers 13h30.

Après une pause au bar du coin (pas de pression ! et rien que de la Kro en bouteille, pas de schwepps, pas de glacons...., et pas de sourire) nous rentrons sur Grenoble a 16 h.