Lundi 5 Avril 2010

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Brèche de la Somme

      Dénivelé : 1500m      Bon Skieur


Christian Auguste


Sur la moraine de Bonne Pierre Un petit peu de vent Benoît fait la trace Au pied de la Brèche Descente de rêve De la profonde

Dans la nuit noire, nous quittons Grenoble pour l’Oisans. Sur la fin, le dernier croissant de lune nous indique la route dans les lueurs du levant. À la Bérarde, la neige est là avec un petit vent froid dans les -5°C mais le ciel bien dégagé.

Nous décollons vers 7h30. Pleins d’enthousiasme et souhaitant rapidement nous réchauffer, nous attaquons la montée directement en face du parking, en rive droite du torrent. Nous suivons des traces qui ne sont pas vraiment de ski de rando et nous devons rapidement faire notre propre trace dans une neige croûtée. Finalement, en suivant le sentier d’été, nous repassons du bon côté du torrent mais ça nous a pris une petite heure. Au moins, nous avons pu voir des chamois de près.

Ensuite, nous reprenons la trace principale dans le Vallon de Bonne Pierre. La trace monte sur l’arête de la moraine. Même si ça ne nous paraît pas optimal, nous préférons rester dessus vu comme ça enfonce à côté. Au sommet de la moraine, à 2800 m, la trace s’arrête, les autres groupes ayant renoncé. Christian, qui s’est fatigué dans la variante matinale, s’arrête là aussi. Nous continuons en traçant dans la poudreuse. Nous montons en louvoyant à flanc jusqu’au pied de la brèche. À 3100 m, sous la brèche, nous décidons enfin de faire demi-tour. L’heure tourne et il est déjà midi et demi.

Le début de la descente est extraordinaire dans la poudreuse, la meilleure de la saison. La neige vole jusqu’au cou. Juste au-dessus de la moraine, ça commence à transformer. Après le passage de la moraine, ce n’est plus la même histoire. La neige n’a pas eu le temps de transformer aujourd’hui mais par contre, elle comporte une croûte de surface dans les 5 cm sur un fond bien poudreux où il est bien difficile de tourner. C’est l’occasion de quelques gamelles et de la neige qui rentre partout dans les vêtements.

Enfin, nous terminons sur la Bérarde après une heure et demi de descente. Nous retrouvons Christian qui a eu le temps de piquer un roupillon sur les marches du refuge CAF. Nous prenons une consommation avant de reprendre la route. En passant au pied d’une falaise, nous prenons un caillou sur le toit de la voiture. La suite de la route pose moins de difficultés.

 

D : +/- 1450 m.

 

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