Dimanche 28 Février 2010

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Gîte de Larche

      Dénivelé : 1000m      Bon Skieur


Claude Morand et Paul De_Saintignon


Montée vers le col de Mallemort Où sommes nous? Paul monte le vallon des vaches Vallon de Viraysse depuis la montée à Mallemort Départ pour l'Orrenaye

dimanche 28/2

Départ de chez Claude et Dany à 14 h avec 5 voitures bien pleines de matériel! Installation très confortable au gîte où Bernadette nous a préparé deux chambres (4 et 2 ) et un dortoir pour 8 alors qu'habituellement il comprend 14 places ... nous étions bien à l'aise. Le premier dîner préparé par Bernadette aussi était excellent et abondant de même que tous les suivants. Ambiance montagne prévue : deux jours beaux et deux couverts ; nivologie mauvaise, risque 4 dans tous les massifs des Hautes Alpes et de l'Ubaye. Ce dernier point nous a amenés à choisir des pentes faibles et si possible pas sous les vents qui ont soufflé pendant les dernières chutes de neige, du SO et , en fait, de plein d'orientations variées, ne rendant pas les choix faciles même à partir de mardi où la nivologie est descendue à 3 en de ssus de 2000m avec encore toutes les anciennes plaques et 2 en dessous.

lundi 1/3 

 Vallon de l'Orrenaye et Col de la Gypière d'Orrenaye ; départ juste avant le col de Larche (1948 m) de tout le groupe (sauf Michel très fatigué qui repart à Grenoble pour des analyses prescrites par le médecin de Jausiers), jusqu'à l'embranchement des deux vallons sous le Bec du Lièvre :

 -7 partent vers le col de Ruburent par le vallon de l'Orrenaye et sous la Tête de Moïse ( Tête de l'Orrenaye pour les italiens), très beau vallon varié, vallonné,. fin de la montée sur le mamelon 2576 m voisin du col

 - 6 partent pour le col de la Gypière. atteint après franchissement du chaos de rochers L'Italie nous envoie des nuages qui masquent très rapidement le soleil et nous noie dans un jour blanc variable. D'un côté comme de l'autre on descend prudemment sur une neige plaquée, croûtée puis transformée, très changeante et mal appréciée dans ce jour blanc .

Exercices d'ARVAS autour du gîte : l'utilisation des derniers achetés (3 axes) facilite beaucoup la recherche. En essayant la recherche de plusieurs arvas par plusieurs chercheurs on s'aperçoit vite qu'il faut s'organiser : au maximum 2 chercheurs et un chef qui fait d'abord éteindre les arvas en émission, éviter que 2 chercheurs convergent sur le même arva, etc.

 mardi 2/3

Le grand beau temps annoncé est bien là et nous amène à choisir une face sud pour profiter de neige transformée. Col de Mallemort (2556 m) . Départ depuis le gîte, skis aux pieds dès la route traversée. Montée bien régulière de 900 m, passage d'une corniche à laquelle il fallait faire attention avant d'atteindre le vallon final où une trace était bien faite. Le site est bien beau vers le nord (col du Vallonet, Brec de Chambeyron, rochers rapprochés ... ) et vers le sud ( Tête de Siguret , de Platelonge, de Fer , de Parassac ...). Descente merveilleuse en neige poudreuse sous le col, un petit peu de légèrement croûtée sur un court versant sud-ouest puis une merveille transformée amollie dans tout le reste de la descente sud-sud-est.

Claude épuisé a abandonné à mi parcours et Dany est descendue avec lui. Certains ont même pris des forfaits (7 euros, gratuit pour les septuagénaires) pour continuer à profiter du hors pistes à côté du téléski.

mercredi 3/3 Le grand mauvais temps annoncé se réalise : couvert dès le lever du jour, neige et vent fort d'Est dès 9 h, visibilité exécrable. Dany et Elie partent à ski de fond pour le Lauzanier, Claude reste au gîte.

Néanmoins 10 courageux partent en direction des chalets du vallon Rémy depuis le col de Larche. Au bout d'un petit quart d'heure, deux décident d'arrêter mettant en question la suite de la balade pour le groupe, si bien que deux autres se dévouent pour assurer le retour aux voitures. Les six autres continuent leur progression à la boussole et à l'altimètre jusqu'à la cote 2240 m ; la visibilité ayant encore décru et le vent toujours aussi fort nous décident à redescendre. Descente sans se perdre de vue en profitant des amas de poudreuse dans les creux pour faire des virages agréables mais en se méfiant des trous et congères qui ont provoqué quelques chutes . Bonne aération !!

Jean Paul (c'était prévu), rentre sur Grenoble avec Ghislaine

jeudi 4/3

Une éclaircie était prévue et Bernadette nous a dit la veille que ce serait couvert mais sans vent ni neige. Décision d'aller sur un versant nord pour profiter de la poudreuse tombée mercredi et pas trop soufflée dans les mélèzes. Comme il n'est pas question (instabilité de la neige) de franchir d'un coté comme de l'autre le Pas des Manzes, nous (8 : PdS, JA, KV, MG, JBV, HC, SB, JS) optons pour le Vallon de Font Crèse où la forêt est plus aérée que dans le vallon de Rofre. Dans la montée se raidissant juste avant le plateau à 2284 m, nous sommes inquiets de symptômes montrant que la dernière couche de neige n'est pas accrochée à la couche précédente. Prudemment nous stoppons à 2250 m et descente. 600 m de merveille : poudreuse, clairières, mélèzes suffisamment espac&eacut e;s.

Dany et Claude sont partis en raquette vers le Lauzanier et ont eu le bonheur de débusquer un lièvre commun fuyant par bonds de 1,5m.

 Retour de tout le monde au gîte pour déjeuner; Bernadette nous soigne en nous apportant le reste de Tiramissou de la veille et un bon café ! De plus elle nous fait payer les chambres au prix des dortoirs! Après avoir bien remercié notre hôtesse qui nous a régalé à chaque repas, et pris congé nous rentrons à Grenoble pour apprendre qu'après hospitalisation Michel est enfin sorti d'affaire d'un ulcère sévère.

Claude remercie tout le monde, et Paul en particulier, pour avoir suppléer à ses défaillances de chef de course : aucune imprudence commise malgré des risques élevés et choix judicieux des courses, parfaitement conduites.

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