Jeudi 23 Mars 2006

Col de la Demoiselle 2180m (Truchière - Dévoluy)

      Dénivelé : 980m      Bon Skieur Alpin

Claude Morand

jeudi 23 mars 2006

8 participants :

Météo : brouillard puis soleil Neige : molle avec qqs cm de fraîche au-dessus de 1700m Dénivelée : 980m et non 1000m!

Six heures sur le campus. Il pleut sur la ville comme il pleure dans nos c?urs désespérés d'un coin de ciel clair. Huit obstinés roulent sous la pluie vers le sud. A La Mure il ne pleut plus mais il n'est pas question de la Tête de la Grisonière curieusement dégagée mais trop pentue avec cette neige molle. A la Salle en Beaumont la route est sèche mais les rondeurs de Côte Belle sont emmitouflées dans un nuage trop noir à notre goût. A l'entrée du Dévoluy on aperçoit au loin le col du Festre dégagé et la Rama au soleil. Sous la mer de nuage on chausse au même endroit que vendredi 17/3 au torrent des Pertusets à 1207m. Même itinéraire de montée aussi sur une neige dont seuls les 2 premiers cm sont gelés. A la sortie de la forêt on pénètre dans la mer de nuages et trouver l'entrée du vallon de Truchière à la boussole et altimètre avec 5m de visibilité peut faire regretter le GPS mais excite les neurones des vieux de la vieille. Enfin vers 1800m on sort la tête des nues pour l'éblouissement total dans ce magnifique vallon vierge étincelant de soleil. Tout le monde veut faire la trace dans les quelques centimètres de neige fraîche et l'on stoppe à 11h au col sous la Tête d'Oriol à 2180m, certains regrettant les 20m qui leur manquent pour satisfaire leur soif de décimales. On casse croûte en regardant inquiets les ultimes vagues de la mer de nuage qui viennent nous lécher les pieds. Redescendre par le vallon vierge des Narrites serait plus esthétique mais le bon ski nous rappelle dans le vallon de Truchière sans replat ni creux piègeux, et surtout maintenant sans nuages. A la sortie du vallon, fini les beaux tournants, place à la survie sur la neige molle sans consistance qui cache quelques vides où les skis des meilleurs peuvent disparaître. Seul Elie ne tombe pas, dit-il. On refait donc la même fin de descente que vendredi dernier mais avec infiniment moins de plaisir. Retour sur le campus vers 16h.