Samedi 19 Mars 2005

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Portes de montmellian

      Dénivelé : 1150m      Bon Skieur


Henri Vinti


Météo : grand beau temps Neige : bon regel nocturne, neige juste ramollie en surface sur le premier 1/3 de la descente, plus profondément ensuite.

Départ à l'heure prévue du campus, direction Albertville puis Cellier par la route du Col de la Madeleine. Nous garons les voitures à la sortie du village, au niveau du petit pont avant le téléski, au point coté 1301 m. Peu après 7 h 15, tout le monde a les skis aux pieds, prêts à remonter direction NW le grand vallon qui nous mènera au sommet par la rive gauche du torrent. Nous retrouvons l'itinéraire normal quelque 100 mètres plus haut. Rapidement, le groupe se scinde en deux : une moitié reste au centre du vallon, tandis que l'autre monte le long du flanc droit. Des coulées plus ou moins importantes sont déjà descendues de chaque coté. Le groupe se reforme bientôt et le coté ?débonnaire' (dixit Michel) du vallon le permettant, nous nous retrouvons cinq à progresser de front ? ce qui est propice aux échanges ? pendant quelques minutes, avant que chacun ne retrouve sa position d'électron libre, si chère au CAESUG lorsque la configuration du terrain le permet. La montée se poursuit gentiment, chacun à son rythme avec quelques regroupements pour attendre les moins rapides et ne pas les décourager. Heureusement, une légère brise venue du sommet atténue la chaleur, mais elle n'est pas suffisante pour empêcher le ramollissement de la neige sous les effets des rayons. Quelque 300 mètres sous le sommet, Michel s'échappe et parviendra seul en haut (2459 m) en 3 heures (d'où une moyenne tout à fait honorable de plus de 380 m/h). Le peloton arrivera un peu étiré, 10 à 15 minutes derrière. Nous ne nous attardons pas au sommet, juste le temps d'admirer les sommets à 360°, nommés les uns après les autres par Elie. Bien qu'il ne soit pas encore midi la neige se transforme vite. Les premiers 400 mètres se descendent sur une neige souple. Ensuite, il faut chercher les pentes ayant moins pris le soleil. Nous sommes surpris de croiser encore une dizaine de skieurs. Dès que nous rejoignons le chemin, nous nous arrêtons à l'ombre de quelques sapins pour un pique-nique bien mérité et bien arrosé grâce au sherpa du groupe ? merci à lui ! Trois quarts d'heures plus tard, après avoir refait le monde et l'Europe, nous nous remettons en route et la fin de la descente ne sera qu'une simple formalité. La journée, déjà bien remplie bien qu'il ne soit guère plus de 14 heures, se termine au bar de Cellier, pour le traditionnel pot de l'amitié, avant un retour tranquille sur Grenoble.

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