Samedi 21 Mars 1998

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Pic de la Belle Etoile

André Plisson


RdV 6h00 parking de Physique, puis direction Allevard, Font de France, Le Pleynet (1450 m).

Désole pour les copains de la Tournette qui ont du patienter jusqu'au depart de notre groupe.

Le temps est superbe mais les sommets (Rocher Blanc, Cabottes, Belle Etoile) qui 'fument' nous laissent a penser qu'il ne fera sans doute pas bon pique-niquer au sommet.

Au Pleynet nous attaquons tout droit dans le mur et atteignons rapidement le bas du télésiège de l'Oursière. La traversée que nous effectuons nettement au dessus de la cabane du Pra permet a certains de tester tous les moyens de traverser un buisson de rhododendrons et accessoirement d'atteindre le bas de la combe de la Pra où une petite pause s'impose avant d'attaquer des choses plus sérieuses, d'aucuns en profitent pour mettre les couteaux qui ne s'avéreront pas nécessaires.

Patrick et Oswald attaquent en tête la traversée sous les rochers de l'Évêque puis la montée vers la combe de Belle Etoile, nous ne les reverront qu'au sommet ou ils seront rejoint par Sébastien qui assure l'assistance de queue de peloton jusqu'à la combe.

La montée dans la combe sous les rochers de l'Évêque s'effectue par un temps splendide mais de nombreux nuages apparaissent a l'horizon derrière nous. La poudreuse dans laquelle nous montons nous laisse envisager une descente de rêve. En haut de la combe nous obliquons à gauche pour rejoindre une crête par une pente assez raide, puis nous contournons un gros mamelon par la gauche pour atteindre le pied de la pente terminale.

Alors que Patrick, Oswald et Sébastien sont déjà au sommet depuis un certain temps et que Marc choisit d'en rester la, nous attaquons la dernière difficulté mais les derniers 70 m semblent un peu raides (35 ° environ) a certains et je termine à pied pour rejoindre le sommet ou je retrouve nos 3 collègues dans 3 trous (effectues parait-il pour tester les pelles) entoures par une compagnie de militaires. Rassurez-vous, les trous c'était seulement pour se protéger du vent.

Patrick, Oswald et Sébastien sont montes en 3 H et pour ma part j'en ai mis une de plus. Le paysage est splendide et bien dégagé vers le sud, par contre vers le nord ca se gate. Nous décidons de rejoindre le reste de la troupe en bas de la pente terminale et la descente de cette pente raide s'effectue dans une très bonne neige froide. Le casse-croûte est alors de rigueur et nous avons juste le temps d'apprécier l'excellent Bourgogne d'Oswald avant d'être encerclé par les nuages.

Une éclaircie nous permet d'apprécier la descente en poudreuse du mamelon contourne a la montée. Juste avant que nous ne rejoignions le haut de la combe, le brouillard est sur nous et ne nous quittera plus jusqu'au bas de cette combe. La visibilité est cependant suffisante pour nous permettre d'apprécier la poudreuse jusque vers 2100m ou la neige devient croûtée et occasionne à certains d'entre nous de belles cabrioles. Un randonneur visiblement égaré s'est joint a nous et s'applique a ne pas nous perdre de vue. Nous atteignons le passage dans les barres situe sous le rocher de l'Évêque et retrouvons peu a peu une visibilité correcte. Nous traversons au dessus de la cabane du Pra et Oswald en profite pour batifoler dans un ruisseau. Juste avant de rejoindre les pistes du Pleynet, c'est au tour de Philippe de batailler avec un ruisseau récalcitrant qui lui fait faire plusieurs marches arrière incontrôlées avant de le libérer enfin. Les pistes nous permettent de rejoindre rapidement les voitures.

Peu avant d'arriver a Allevard, Gilbert et Ghislaine nous proposent de boire un pot, nous ne les reverrons plus (mais il parait qu'ils sont quand même rentres), nous attendons Philippe et Patrick au centre d'Allevard puis décidons de reprendre l'idée de Gilbert. C'est ainsi que nous dégustons un excellent vin chaud avec cannelle et tout et tout (rien a voir avec Celliers), puis nous étant fait a l'idée de la disparition de Ghislaine et Gilbert, nous rentrons.

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