Samedi 21 Février 1998

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Pic du Rognolet

André Plisson


RdV 6h00 parking de Physique, puis Le Cheylas, Albertville, Celliers (1360 m).

Un ciel couvert (et un parking plein) nous attend a Celliers et nous fait craindre un moment une arrivée précoce du mauvais temps prévu par la météo pour la soirée. Le départ a lieu a 8h30. Nous rejoignons rapidement la route du col de la Madeleine et la suivons jusqu'au départ de la combe des plans.

Après un délestage vestimentaire, nous attaquons la combe des plans par une pente raide et gelée. Certains préfèrent assurer avec les couteaux, ce qui est assurément le bon choix dans ces conditions. L'arrivée sur le replat (1860 m) qui suit cette pente est un soulagement pour quelques uns d'entre nous. Il est 10h00 et le grand ciel bleu est de retour et le soleil avec lui qui impose un deuxième délestage vestimentaire.

La suite de la montée s'effectue agréablement dans une large combe et nous amené rapidement au pied des difficultés terminales que nous attaquons vers 2100m. La pente un peu plus raide est avalée plus ou moins rapidement par notre groupe qui commence a s'étirer.

En vue de la pente terminale du Rognolet, les premiers, Sébastien puis Josiane et Claire prennent tout droit, alors que nous préfèrent contourner cette difficulté par la gauche vers le col. Finalement, tout le monde se retrouvera au pied du mur terminal qu'il faut gravir a pied. Les premiers sont au sommet vers midi. Le panorama est somptueux, Mont Blanc, Cervin, Ruitor, Mont Pourri, Grande Casse, Glaciers de la Vanoise, Peclet-Polset, Écrins, Meije, Etendard, Belledone, Chartreuse, Bauges, Grand Arc. Tout y est et nous pouvons redescendre jusqu'à nos skis. En attendant Philippe, dont l'appareil photo n'a pas pu digérer le panorama du sommet, nous trouvons une petite salle a manger sympa sous le col. Les bourrasques de vent du sud qui nous ont inquiète un moment (pour la tranquillité du casse-croute) se calment.

Le déjeuner, agréable et bienvenu, commence par un petit blanc de Savoie et se termine par la 'gnôle' de Matthieu, je passe sur les détails. Le temps et le panorama nous incitent a flâner mais la descente promet de belles choses et vers 14 h, nous y allons.

La descente tient ses promesses, neige transformée comme il faut, beau temps et larges combes nous apportent une heure de réel plaisir. Les voitures sont atteintes vers 15 h presque a regret.

Nous évitons soigneusement le café de la dernière fois et pouvons apprécier la terrasse ensoleillée du premier bar rencontre sur la route a Celliers. L'accueil est sympathique, comme quoi ca ne vient pas du coin, et après avoir pris encore un petit peu de soleil (en prévision du lendemain), il faut bien redescendre dans la vallée ou nous pouvons saluer les 30 kms de bouchon (sens montée) entre Albertville et Moutiers. Pour nous, pas de problèmes, ni a l'aller, ni au retour.

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