Dimanche 8 Février 1998

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Pointe du Sifflet

Régis André


Dénivelé: 970m

RdV 7h parking de Physique, départ 7h15 pour Prabert. Lorsque nous arrivons au terminus de la route de Prabert (1210m), lustrée et glissante, il y a déjà quelques dizaines de voitures. Nous partons à 8H20 skis aux pieds sauf Anne Marie qui préfère porter et Hans qui n'a pas le choix puisqu'il a oublié ses peaux de phoque... Nous empruntons une trace très fréquentée jusqu'à un replat vers 1750m où nous abandonnons la procession de skieurs qui montent vers la Cime de Jasse pour prendre seuls la direction du Pas de la Coche. Le groupe s'effiloche un peu, la dernière traversée pour atteindre le col est plus rassurante avec les couteaux mais ils ne sont pas indispensables. Après une petite pause au col (1989m et enfin au soleil!) nous repartons en direction de la pointe du Sifflet par une belle combe qui s'élève au dessus du petit lac gelé du pas de la coche. Nous nous arrêtons comme prévu sur le dernier épaulement avant la Pointe du Sifflet à 2180m, il est environ 11H15, une dizaine de minutes sépare les derniers des premiers. Hans qui n'a toujours pas de peaux et qui prétend manquer de pot arrive un quart d'heure plus tard. Beau panorama sur les Grandes Rousses, le Ferrouillet, la face sud de la Belle Etoile...

Après la pause casse-croûte nous descendons dans une neige généralement agréable à skier. Nous croisons d'abord trois skieurs qui montent puis un énorme troupeau de raquettistes au niveau du Pas de la Coche. Dans le bas nous avons traversé quelques vernes et une zone de sapins un peu dense pour respecter la tradition caesug.

Vers 1700m nous nous arrêtons pour un exercice de recherche d'Arvas: 2 victimes - 3 sauveteurs Un essai avec les deux arvas proches de la surface: les deux sont retrouvés quasi simultanément en 3 min 30s. Autre essai avec des arvas enfouis à plus d'un mètre: le premier et retrouvé au bout de 5 min, le second en 7 min 30.

Nous poursuivons dans les sapins pour rejoindre l'itinéraire de montée et les 200 derniers mètres de descente ressemblent à une piste rouge bien damée et pleine de bosses. Après quelques difficultés pour faire demi-tour sur la route glissante, nous quittons la centaine de voitures en stationnement (je n'exagère pas) et nous allons finir la rando au bistrot de Prabert...

Conclusion: c'était bien mais un peu court

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