Dimanche 18 Janvier 1998

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Quermoz

Claude Morand


Départ 7h45 du campus. Pas d'autoroute pour ce pauvre CAESUG : il nous faut 1h30 pour rejoindre Grand Naves (120km). On met 10mn a garer les 4 voitures : le village est saturé de voitures de randonneurs (GDA Grenoble, CAF Albertville...).

Départ a skis a 9h40 pour le Quermoz. On ne prend pas l'option pointe du Dzonfie choisie la veille par Charly et Henri, plus au Nord mais plus longue, car le ciel est de plus en plus voilé, la météo annonçant le mauvais temps pour midi.

François trace donc directement plein est pas très loin de la ligne électrique. Au dessus des Terreaux il surmonte les arcosses en suivant un chemin qui aboutit au lac de Bozon où l'on retrouve encore une piste de fond. On suit la crete jusqu'au sommet (12h15 pour les premiers) sans problèmes. Pas question d'y rester : le vent froid et le mauvais temps sur la chaîne du Grand Arc, nous incite à vite redescendre. On attend Philippe (et François qui l'aidait au sommet) un peu plus bas en appréciant les chocolats alcoolisés de Sabine.

On se divise alors en 2 groupes pour la descente : l'un (Claude) prend plus au sud, pas très loin de la voie de montée, par le goulet déversoir du lac de Bozon, suivi de pentes assez raides dans une poudreuse abondante (50cm) et skiable malgré le voisinage serré des arcosses. L'arrivée aux Terreaux est un régal malgré des ruisseaux difficilement franchissables pour la petite Sabine. La suite de la descente s'effectue sur une couche de poudreuse moins abondante (10cm) posée sur de la neige croûtée peu solide.

L'autre groupe (François), en cherchant a éviter les arcosses, passe plus au nord, mais pas assez. Donc un passage dans les arbres, avec parfois des trous de neige bien profonde où Kita s'initie à la brasse coulée. La piste de ski de fond apporte le réconfort et facilite l'arrivée au village.

Conclusion personnelle de Claude : malgré la gentillesse de chacun, je trouve que les sorties a 15 n'ont pas la même chaleur qu'a 6 ou 8. Elles peuvent même constituer un danger dans un passage délicat (ce qui n'était pas le cas au Quermoz). Aussi je suggère que si on est plus de 10 et qu'il y a 2 encadreurs ou randonneurs chevronnés, on se divise en 2 groupes, en faisant 2 balades parallèles ou non a partir d'un départ commun. Il vaudrait mieux essayer de se partager au départ du campus, mais cela s'avère toujours difficile.

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