Dimanche 21 Mars 1999

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Col des Trois Evéchés

      Dénivelé : 1000m      Bon Skieur


Sabine Durville


Départ peu après 6h30 du parking. La bonne humeur est de rigueur tant il fait inespérément beau. Arrêt à Vaulnaveys pour prendre au passage Françoise.

Légère déception à l'arrivée au départ de la course : déjà de nombreuses voitures sont garées. Heureusement, leurs occupants ont préféré l'option Pic Blanc du Galibier.

Notre montée commence tranquillement vers 8h45. Premiers soucis pour Claire qui a tout oublié : lunettes de soleil, crème solaire, accessoires il est vrai aussi indispensables que les skis en cette saison !

Nous montons immédiatement rejoindre la route, rive droite du vallon et arrivons au pont. La progression continue tranquillement rive droite. Les bavardages vont bon train, le groupe un peu moins. Un premier mamelon est contourné par la gauche, la pente semblant plus douce : il s'agit d'économiser les énergies. Tant pis si cela oblige ensuite à une traversée à plat pour rejoindre l'itinéraire classique.

Le mollet de Suzanne commence à lui faire des misères : 1 seul et unique grain d'Arnica suffira-t-il à le calmer ? Puis c'est au tour de la fixation arrière de Philippe de faire des siennes : heureusement, malgré l'oubli de ses lunettes, Claire a l'oeil et Christian, en bon technicien remédiera vite au problème malheureusement il ne pourra rien pour Suzanne, qui continue cependant, doucement mais sûrement

Arrivés au bas de la pente finale, hésitation générale: le Col semble haut, loin et raide et l'heure avance, le soleil tourne vite.

La crête à droite semble plus engageante, même si elle s'avérera tout aussi raide, avec quelques conversions délicates. Heureusement nous sommes aidés par une légère bise qui maintient la neige à bonne température. Suzanne, puis Laurent, Frédéric et Philippe s'arrêteront avant le sommet. La majorité des femmes arrivera plus haut que les hommes rétablissant l'équilibre rompu la veille au Mouchillon/Tepey ! Notre honneur est sauf !

Le temps d'enlever les peaux, adopter la position descente, et ce sont les premiers virages sur une neige transformée et adoucie juste ce qu'il faut par le soleil. Le groupe se reforme au bas de la pente pour un agréable pique-nique avant d'entamer la descente, par les versants sud, en alternant séries de virages et traversées. Après le pont, on reste en versant sud pour essayer de rejoindre le bas de la descente du Pic Blanc l'idée étant d'arriver aux voitures les skis au pied. Echec : il faut déchausser pour traverser la route.

Pot de l'amitié chez Claveyrolat à Vizille (il fallait à tout prix éviter les skieurs alpins à Bourg dOisans), Anne-Marie ayant apporté le go&ucicr;ter.

Conclusions :

  1. la question de l'horaire de départ était d'actualité ce week-end après les fortes chaleurs des jours précédents. Heureusement que la bise a maintenu la neige assez froide, ce qui nous a permis de réussir la descente. Un départ matinal ne l'est jamais trop et est vite oublié lorsque cela permet de descendre sur une neige à température idéale !
  2. pas facile de mener un groupe d'une dizaine de personnes si l'encadrant tient à bien encadrer chacun dans les passages élicats : comment être en tête pour mener le groupe et assurer, voire rassurer à l'arrière 

Merci à tous et à bientôt sur d'autres pentes.

Sabine

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