Mercredi 17 Avril 2002

Taillefer

      Dénivelé : 1200m      Bon Skieur Alpin

Claude Morand

Le Taillefer 2857m mercredi 11 avril 2002

Météo : nuit et matinée claires pour oublier le raid au Col du Gd Saint Bernard, ciel couvert après 13h et brouillard épais entre 2650m et 2100m, pour nous rappeler le raid ci-dessus.

Neige : 5 a 10 cm de neige fraîche sur neige ancienne dans les endroits abrités, agréable a skier à la descente, absente car soufflée au dessus de 2600m.

Il est 6h50 lorsqu'on quitte les voitures laissées sagement en deçà de la neige sur la route du lac du Poursollet vers 1600m. La remontée de la foret au-dessus de 1750m se fait sur neige fraîche recouvrant les parties glacées rencontrées le 4/4. Dans la Combe qui mène plein est sur le plateau Brouffier la trace se suit agréablement.

Nous sommes rattrapés par Charly Ancey et une amie de Vallorcine, rencontré a l'Hospice du Gd Saint Bernard. Du lac de la Courbe on peut déplorer le faible enneigement de Belledonne. Brigitte avait bien donné quelques signes de faiblesses, mais elle passe vaillamment le pas de la Mine, en crampons comme tout le monde.

L'arête Brouffier se suit jusqu'au Petit Taillefer, soit en crampons, soit à skis/couteaux, mais toujours avec beaucoup de prudence (il faut choisir entre admirer le paysage et avancer). Au col du Gd Van nous sommes rattrapés par Jean-Paul et Marie-Noêl Zuanon, montés par la combe d'Emay. Le Maître es nivologie me déconseille la descente sur le lac Fourchu en versant Nord.

Vers 12h30 nous arrivons tous les 7 au sommet ensoleillé, toujours aussi émerveillés par le panorama offert sur 360 degrés. Le casse-croûte est écourté par l'arrivée de nuages. Et vers 13h on descend sur le col du Gd Van où un épais brouillard dans la combe d'Emay me fait sortir les instruments, en compagnie de Véronique Rabatet (copine de notre Dominique) qui choisit de repasser le pas de la Mine en crampons.

Vu la fatigue du groupe je préfère continuer l'arête Brouffier en passant par le pas de la Vache (a pieds pour moi), puis en rechaussant les skis au lac Brouffier. Dans un white-out toujours aussi épais, mais qui nous révèle un beau lagopède en pleine mue, nous remontons nord sur la crête a 2200m, pour redescendre ouest dans la combe gravie le matin, enfin avec une visibilité suffisante pour profiter de la bonne neige. La suite dans la forêt est un peu cahotique (il y allait de ma réputation!), mais on déchausse finalement a 20m des voitures, après 9h de marche.

Faute de bistrots a la Morte (la bien nommée en ce moment), St Bathélémy, Séchilienne, nous prenons le pot a Vizille!