Dimanche 3 Mars 2002

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Rochers de la Balme

      Dénivelé : 930m      Bon Skieur


Frédéric Noël


METEO

Entre deux vagues de nuage une matinée agréable. Le temps se recouvre pendant la descente

NIVOLOGIE

Risque 4 sur l'oisans, nous abandonnons la Croix de Cassini qui semblait pourtant bien sympathique pour le risque tout même égal à 3 sur le Vercors.

Nous trouvons une poudreuse de cinéma de 30 cm d'épaisseur fraichement tombée la veille et la nuit même. La limite pluie neige d'après les restes au sol se situait environ vers 800m d'altitude ce qui laisse augurer assez de neige pour la suite.

COURSE Malgré un fort retard exclusivement du à la forte densité de circulation cycliste le dimanche matin entre 6h et 7h la route nous mène sans problème à Corrençon. Nous y abandonnons les voitures. Nous sommes visiblement les premiers à défier ce manteau neigeux tout frais.

Nous suivons dans la foret avec assiduité le topo qui se voit perturbé par des marquages intempestifs. Bref après quelques essais, presque perdus, nous rebroussons chemin pour nous engager dans un chemin flanqué d'une croix qui indique que ce n'est pas le chemin. Miracle c'est bien ce qui fallait faire. Nous abandonnons ainsi les chemins balisés pour nous enfoncer dans une épaisse forêt sans visibilité. A la boussole nous remontons des pentes au sud en se frayant un chemin dans les arbres. Vers 1700 m nous obliquons encore un peu plus au sud, pour tomber juste au dessus de la cabanne du serre du Play (1650m).

Cette remontée est l'occasion de tracer dans un espace vierge au milieu d'une forêt poudreuse, d'aucun diront qu'on ne les voit ainsi que sur les cartes postales.

Nous apercevons les Rochers de la  Balme qui sont 200m au dessus de nous mais avisant la pente et les fortes accumulations de neige nous préférons redescendre. Au total un petit 700m de dénivellée qui nous a fait prendre l'air.

Après un repas rapide car les nuages masquent le soleil la descente est courte mais dans une neige idéale.

Pot et retour dans la valée pour clore la sortie.

Merci à tous

Frédéric

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