Mardi 26 Février 2002

Raid Roux d'Abriès

      Dénivelé : 1000m      Bon Skieur Alpin

Claude Morand

Raid étoile Roux d'Abriès (Queyras) du 26/2 au 1/3/2002

Neige : peu, saturée de pluie, ou fraîche

Météo : annoncée correcte dans le sud, mais mauvaise en réalité (pluie, neige, vent violent, nuages)

Mardi 26 février: Départ a 10h du campus, repas à l'Auberge des Amis au Pont de l'Alpe, qui ne tolère pas le hors-sac. Très peu de neige dans le Briançonnais et l'ouest du Queyras. L'aimable accueil de Dominique Sabatier au gîte le Cassu du Roux d'Abriès 1760m, nous fait accepter le faible enneigement dû à la fonte des 1,20m (?) de neige tombés la semaine précédente.

Mercredi 27 février: 750m de dénivelé

Lever 7h pour voir tomber la pluie toute la journée. Certains finissent par une balade sous parapluie aller-retour jusqu'à Abriès. D'autres mordus (JB et Claude) montent sous la pluie, puis sous la neige a partir de 2200m, jusque vers 2500m en direction de la Gardiole 2611m a l'est des Roux. Visibilité et neige exécrables à la descente.

Jeudi 28 février: 800m de dénivelé

Il ne pleut plus, mais la neige peluche légèrement, le soleil reste voilé par d'épais nuages chassés rapidement par un vent violent. On suit le chemin jusqu'à Valpreveyre, puis on remonte la piste de ski qui descend nord depuis la Colette de Gilly. Elle sera certainement skiable au retour avec ses 5cm de neige fraîche.

A la sortie de la forêt, au Clot de Besseys, on oblique sud-est en direction du Sommet de la Lauzière 2576m, qu'on baptise momentanément "Pic Président Charly", pour lui faire oublier l'insigne indélicatesse de remonter une piste a peaux de phoque.

La fin de la course est superbe et Christian trace vers quelques mélèzes givrés, puis au travers de zastrouguis joliement sculptés. Du sommet enfin dégagé on en aperçoit d'autres, le Pelvas bien plâtré, La Monta, notre montée vers le refuge Agnel par le col Vieux il y a 3 ans, mais le Viso reste invisible.

Malgré le soleil le vent froid n'incite pas au séjour, mais la fixation Emery de Ghislaine en décide autrement: la plaque casse. Maladroitement on essaye de réparer, sans succès. Finalement Ghislaine commence a descendre a pied. A mi-pente on trouve la solution, et, avec moins de vent on répare en position descente, si bien que Ghislaine peut profiter normalement de la descente. La piste n'est plus vierge, mais la descente est excellente. Charly teste sans succès de skier hors piste sous les mélèzes.

Casse-croûte bien au chaud au gîte.

Vendredi 1 mars: 1000m de denivelé

La nuit a été claire, mais dès 8h les nuages coiffent déjà les sommets. On part plein nord sur le chemin massacré par les raquettes, puis en direction Est on remonte le plat vallon Saint Martin. Les raides pentes sud peu enneigées du pic Charbonnel ne nous attirent guère, d'autant plus que le technicien du sport qui a loue des skis a Ghislaine, a négligé de lui donner des couteaux. On remonte donc le long vallon, la neige tombe abondamment, la visibilité se réduit, et vers 2450m, la moitié du caesug renonce.

Les autres persévèrent en direction du col Vieux 2684m (autre que celui qui domine le refuge Agnel). Arrivée au col assez déneigé sur les derniers 100m. On quitte les peaux sous les flocons, mais sans vent. Descente excellente dans la neige légère, mais avec si peu de visibilité que les chutes concernent les plus talentueux de nos skieurs.

Casse-croûte sous les flocons auprès d'un chalet tout neuf vers 2500m. Suite agréable jusqu'au village des Roux, sauf pour JB dont les skis refusent de glisser (a-t-il déjà entendu parler de fartage?).

Vin chaud/café au gîte offerts gracieusement par Dominique qu'on quitte avec un jour d'avance en raison de la mauvaise météo prévue pour samedi. Retour sur Grenoble sous une pluie continuelle.

Raid sympa grâce à la bonne humeur de chacun, mais gâché par une météo défavorable.