Dimanche 20 Janvier 2002

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La Tournette

      Dénivelé : 1300m      Bon Skieur


René-Louis Inglebert


Au rendez-vous 10 mn avant 7 heures, nous ne trouvons personne d'autre, et surtout pas René-Louis que nous attendons tout de même jusqu'à 7h15, sans résultat. Nous décidons donc de partir tous les trois faire la Tournette comme presque prévu.

Nous passons par Annecy (par autoroute); une nouvelle bretelle nous mène rapidement à Thones. Ensuite, après les Clefs, petite route de Belchamp, presque entièrement déneigée; la neige nous oblige à laisser la voiture vers Les Lapites.

Nous partons de la voiture (900m) à 9h. Il y a déjà beaucoup de voitures de randonneurs. Il n'y aura aucun problème d'itinéraire ni de trace...La neige est poudreuse et froide. La traversée montante de la forêt se fait par le chemin raide et étroit d'été (et c'est par là que tout le monde redescend...). La trace unique monte tout droit, si bien que la première heure, nous montons 510m.

Nous rencontrons déjà deux skieurs qui redescendent (il est 10h). C'est visiblement le lieu d'entraînement de tuyaux et sacs super légers montés sur des jambes sans commune mesure avec les nôtres. Nous serons d'ailleurs doublés souvent par des gens extrêmement rapides (chacun son rythme); d'ailleurs, Jacky prendra aussi 45mn à Benoît et moi-même. Sous le chalet de Rosary, la trace unique nous emmène Sud puis légèrement sud-ouest à travers un relief très calcaire (nombreux blocs, trous et lapiaz) juqu'à aller buter sur le contrefort de la pointe de Bajulaz; un couloir assez raide en poudreuse que nous remontons nous mène au pied des rochers (à 12h30), après avoir repiqué vers le Nord.

Nous laissons les skis et montons au sommet par les échelles aux quelles on accède par un système de chaînes (toutes suffisamment dégagées de la neige, naturellement ou par les premiers randonneurs). Le paysage est splendide; chaînes des Aravis, de la Colombière, du Mont Blanc, le Beaufortin, Le Pourri, la Meije, le MontAiguille... et bien sûr, le lac à nos pied.

Descente à 13h dans des pentes soutenues et poudreuses au départ; à mi chemin, ça devient beaucoup moins homogène (le vent a travaillé). La plus grosse "difficulté" de la course est la descente dans le chemin forestier bien raide et étroit; il a été creusé par les nombreux skieurs qui sont descendus avant nous.

Arrivée aux voitures à 14h30. Un pot à Thones et nous sommes de retour sur le campus à 16h40.

Course magnifique; bien que très fréquentée, il n'y a pas de problème de cohabitation; la montagne est grande...

 

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