Dimanche 4 Février 2018
Mont Rosset (Beaufortain)
Sommet : 2449m Dénivelé : 1039m Skieur Moyen
Frédéric Noël
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Montée jusqu'au Mont Rosset. La croupe est débonnaire et les pentes tranquilles. Groupe pléthorique mais groupe sympathique.
À 7 h au parking. Certains auraient apprécié une grasse matinée mais le groupe attiré qu'il est par l'appel des sommets ne donne pas prise au rabat-joie. Quelques cafouillages entre les différents parkings mais à 7 h 15 on est dans les voitures et on file vers Aime. La neige apparaît en abondance dès qu'on monte un peu mais le parking s'atteint sans problème. Chaussage plus ou moins rapide, démarrage à rythme variable, la file s'étend et joue l'accordéon. Les pauses permettent des regroupements que les moins avancés trouvent trop courtes et l'organisation, établie avec un parfait serre file, permet de ne perdre personne. Il fait beau, une dizaine de centimètres de poudreuse recouvre une jolie croûte d'épaisseur comparable. Dans la trace point de soucis mais dès qu'on la quitte la croûte casse et des plaques d'un bon m² se détachent sans conséquence. On atteint les chalets du Mont Rosset premier objectif atteint par tous et que d'aucuns y trouveront repos bien mérité pendant que le reste de la troupe attaque le sommet. Les sommets au-dessus de La Plagne eux se couvrent de nuages. Quelques conversions, bien maîtrisées même par les nouveaux, et le sommet est là. Vue imprenable sur la Pira Menta mais les nuages nous rejoignent et nul ne veut faire attendre plus que de nécessaire celui qui se repose au chalet avec patience. On attaque donc la descente dans une neige parfois bien dure, parfois en poudreuse excellente et souvent bien changeante, surprenante et déroutante. Elle surprend et contraint à la faute certains conduits au tapis. Petit jour blanc pendant quelques instants. Mais un repas bien mérité nous attend tous regroupés. Pain d'épice (sans miel !) en prime et les forces reviennent. Le reste de la descente est fidèle au début. Les sages et connaisseurs guident vers les prairies pour éviter les bois mais c'est sans compter sur les arbres tombés. On joue alors à la meilleure façon d'enjamber l’entrelas de branches et de tronc et chacun réussi avec souplesse variable. On rechausse les skis et c'est le dernier champ dans une neige égale à celle vécue plus haut. Puis la piste et il est temps de se regrouper à la taverne locale où vin chaud coule à flot: seuls les chauffeurs sont punis.
Retour vers Grenoble: oui belle montée, belle journée, bon groupe !
Merci à tous