Samedi 31 Mars 2012

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Aiguille de l'Epaisseur (3230 m) versant SE

      Dénivelé : 1560m      Bon Skieur


Philippe Feautrier et Pierre Kern


Dans la montée au dessus du refuge Montée sous le sommet Arrivé de Pierre au sommet Les 3 aiguilles d'Arves depuis le sommet de l'Aiguille de l'Epai La tête de chat

5 courageux se retrouvent à Crolles à 5h30 pour le voyage vers Bonnenuit au dessus de Valloire. Le trajet est assez long, le temps pour certains de parlementer avec la société de péage pour passer sans payer... car pas de fric. Hum hum.

A Bonnenuit, il fait frais autour de 0° avec un petit vent qui descend du col. Bon pour le regel je me dis.

On démarre dans le vallon des Aiguilles skis au pieds. L'enneigement est bon mais quand même déficitaire par rapport à une saison "normale", on est plutôt sur un enneigement de mois d'Avril. On monte le premier ressaut jusqu'aux chalets moyennant 2 déchaussages sur neige dure puis on s'enfile dans le vallon des Aiguilles avec la pointe des Ratissières relativement déneigée sur notre droite.

Sous la pointe des Ratissière, il faut passer de la rive gauche à la rive droite du torent. On fait 20 m à pied pour atteindre le torrent mais cette année, il faut tout de suite changer de rive sur le pont de neige car ensuite le torrent est infranchissable.

Le reste est plus classique, on atteint le refuge des Aiguilles d'Arves où on se restaure avant d'attaquer le belle pente régulière SE qui monte au sommet. Il fait doux mais sans excès. On monte à bon train, le rythme se ralentit 200 m sous le sommet à cause de l'altitude et de la fatigue. On arrive tous groupés au sommet après 4h30 d'efforts quand même. On se restaure au sommet en on descend vers 12h30.

La neige du raidillon sous le sommet est bizarre, plus ou moins ravagée par le soleil et les passages de skieurs.

300 m en dessous, on a le droit à de l'excellente neige transfo, "dacaillée" comme dirait Pierre qui nous fait descendre trop facile jusqu'au refuge. On fait encore une bonne pause au refuge puis le reste de la descente est sans histoire, on arrive skis aux pied aux voitures après 2 déchaussages à 15h30, bien fatigués quand même.

Belle journée de ski donc, paysage superbes, à refaire.

Philippe

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