Samedi 16 Janvier 1999

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Le Cornafion

      Dénivelé : 900m      Skieur Moyen


Henri Vinti


RdV 7h55 : précision digne de la SNCF ! Les machines, i.e. les trains, ayant du mal à être à l'heure, on imagine la précision d'une vingtaine de randonneurs dans la faible lumière matinale d'un samedi de janvier ! La perspective d'une bonne couche fraîche et d'un beau soleil ne suffisent pas ...

Une fois réglés les problèmes de couteaux oubliés, peaux qui ne collent pas, fixations pas à la bonne taille, ..., tout le monde se retrouve skis au pied sur le parking des Cochettes peu avant 9h30.

Henri a eu la sagesse de se renseigner auprès d'anciens "sages" sur le meilleur itinéraire et décision est prise de monter au Cornafion par la Combe Pissevache et non par l'autre versant compte tenu du fort vent du Sud qui a soufflé en début de semaine lors de la grosse chute de neige. De plus, 20 personnes en même temps dans la montée finale, ce n'est ni prudent ni réaliste : le groupe doit donc se séparer en deux. Une partie sur l'itinéraire classique, en suivant le chemin dans la forêt jusqu'à la Cabane Roybon, puis en obliquant à gauche pour rejoindre le sommet. Ce sera un peu plus long en distance que l'alternative, mais plus tranquille : 7 H + 2 F optent pour cet itinéraire tandis que les autres (2 H + 8 F) suivent les traces de Christian B. (merci à lui), qui montent sur une croupe en forêt à partir de la clairière à la cote 1275m avant d'obliquer à droite et suivre à peu près la courbe de niveau 1400, en forêt toujours. Attention à ne pas monter trop haut sous peine d'être exposé au vent violent et d'avoir à faire la traversée en découvert, dangereuse compte tenu de la nivo-météo.

Les premiers arrivent au sommet vers midi tandis que les derniers de l'option "Christian B" sont rejoints par les premiers de l'option "classique" en bas de Pissevache. La forêt n'est plus là pour nous abriter et au fur et à mesure que nous progressons, nous sommes de plus en plus exposés aux violentes rafales venues du Sud : garder son équilibre devient parfois problématique pas question de s'attarder au sommet. Nous y croisons Claire et ses potes, qui ne s'attardent pas non plus. Merci à Michel de nous avoir trouvé une belle salle à manger, à l'abri du vent, au sec et avec des rochers pour tout le monde ! Il ne manque que la nappe et le pastis ...

Après la traditionnelle "Badoit Menthe" d'Henri, le groupe amorce la descente vers 13h15. Ce n'est pas la joie : neige croûtée sur 2-3 cm, les virages se transforment en conversion, voire en galère pour certains. Dès que nous rejoignons la forêt, la neige devient meilleure. Il est décidé de ne pas perdre trop vite de l'altitude. Michel et Serge partent en éclaireurs ... Après une longue traversée en forêt, vers 1400m, il s'agit de descendre entre les sapins, dans une neige bonne quoiqu'un peu lourde et pas au goût de tout le monde les baignoires s'accumulent. Un chemin et une dernière prairie avec une mauvaise neige "regelée" nous ramènent aux voitures.

Après vins chauds, panachés et autres Perrier réparateurs sans oublier les bonnes pâtes de coin d'Anne-Laure et un mini-incident diplomatique avec le "cher" tenancier, cette belle journée se termine bien, même si elle s'est trop prolongée pour permettre d'aller ensuite faire les soldes en ville !

Henri vous remercie tous de votre présence et votre bonne humeur A la prochaine rando !

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