Samedi 22 Janvier 2000

<-- ^ -->

Cotes de Lancheton (Maurienne)

      Dénivelé : 969m      Skieur Moyen


André Plisson


1000 m de dénivellé. Temps de montée moyen 2h45. Très beau temps à la montée jusqu'au sommet, le temps s'est alors très vite couvert et la neige est arrivée rapidement.

Le départ du campus s'est effectué à 7h. Rendez-vous au Cheylas et à Pontcharra pour prendre les locaux. Direction La Rochette, carrefour d'Aiton, Saint Jean de Maurienne et à la sortie de St Jean, bifurcation à gauche pour prendre la route en lacets jusqu'à MontDenis (1460 m).

L'enneigement du départ laisse à désirer sur ce versant très ensoleillé mais notre inquiétude se porte sur l'absence d'Henri dont la voiture récalcitrante n'a pas voulu monter à MontDenis. Le matériel qu'il transportait arrive dans la voiture de Annie et Laurent, et Henri et son passager qui ont retrouvé le charme de l'auto-stop arrivent en BMW (eh oui !).

Nous chaussons à quelques pas de la voiture vers 8h et le soleil nous a déjà rejoint pour ne plus nous quitter ... jusqu'au sommet.

Le groupe du Cheylas est parti depuis un quart d'heure lorsque nous attaquons la montée en contournant quelques talus herbeux. Plusieurs itinéraires sont possibles pour atteindre la Cime, nous choisissons la plus directe qui par de belles croupes nous amène à un col situé entre la Croix du Chatelard et le sommet. Nous pouvons alors rejoindre l'arête qui nous permet de rejoindre le sommet, ou nos amis du Cheylas sont déjà prêts à la descente.

Toute la montée s'est effectuée sans problème et sous un soleil assez chaud. Le panorama était splendide du Thabor à l'Etendard en passant par le Pelvoux, les Ecrins, la Meije et les Aiguilles d'Arves. Au sommet, le temps est passé très rapidement du soleil à la neige ce qui nous a incité à une descente rapide vers MontDenis en abandonnant notre projet de manger (au soleil !!!) au col. La descente s'est effectuée dans une neige tôlée ou poudreuse ou croûtée ou transformée, enfin il y en eut pour tous les goûts et nous arrivons ainsi aux voitures.

Montée et descente dans la foulée ont mis la troupe en appétit et MontDenis semblant dépourvu de café, nous nous installons sur un talus pour un casse-croûte réparateur et arrosé de crus divers et clos par le génépi d'Henri.

Une ballade à refaire en poudreuse ou en neige transformée au choix et en cas de soleil, ne pas oublier la crème.

PS. La voiture d'Henri a bien voulu le ramener à Grenoble.

-