Samedi 15 Mars 1997

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Grand Pic de la Lauzière

      Dénivelé : 1500m      Bon Skieur


André Plisson


1500 m de dénivellée. Temps de montée moyen 5 h. Très beau temps, froid et vent en haut, petite couche de neige tombée dans la nuit.

Le départ du campus s'est effectué vers 6h avec un retard du à une panne de réveil. 5 personnes sont prises au passage au Cheylas direction Pontcharra, Albertville et avant La Léchère bifurcation à droite vers le col de la Madeleine (sortie 36). On remonte cette route jusqu'à son terminus hivernal, Celliers-Dessus (1360 m).

Nous chaussons à quelques pas de la voiture vers 8h et le soleil nous rejoint presque aussitôt pour ne plus nous quitter de la journée. Nous rejoignons la route du col que nous suivons jusqu'au départ de la combe des Plans.

Nous remontons cette combe, sous une chaleur étonnante (pour la saison) et épuisante qui laissera quelques séquelles chez certains, jusqu'à une altitude d'environ 2000 m (2h) pour bifurquer à gauche en laissant la montée normale vers le pic du Rognolet à droite. Une petite combe nous permet d'atteindre une croupe où nous découvrons le magnifique paysage des aiguilles de la Balme. Une légère descente puis une traversée nous permettent d'atteindre le col des Aiguillons (2h45) où nous attendent un vent froid et la découverte de notre objectif final : le grand Pic et son glacier.

Une petite montée puis une grande traversée nous amènent à un nouveau col qui nous permet après une petite descente puis une nouvelle traversée de prendre pied sur le glacier de Celliers que nous remontons jusqu'à la pente finale qui doit nous amener au sommet. La tête du groupe atteint cet endroit après 4h30 de montée.

Les crampons et le piolet sont nécessaires pour franchir les quelques mètres qui restent et un vent glacial provoquera quelques onglées chez certains, d'autres préfèrent attendre sur un petit col au soleil. Ceux qui montent au sommet sont récompensés par un panorama superbe sur 360 °. Nous décidons alors d'effectuer immédiatement la descente jusqu'en bas de la combe de la Valette et bien nous en prend, 1100 m de dénivelée s'offrent à nous avec de larges pentes sans danger et une petite couche de neige fraîche tombée dans la nuit sur le haut puis une neige de printemps sur une couche dure nous permettent d'atteindre une petite cabane de berger devant laquelle nous établissons le camp casse-croute.

Après une descente qui fut un régal, soleil, saucisson, rillettes, fromage, vin blanc et rouge font bon ménage avant que le groupe ne compare les 2 génépis de nos amis Henri et Oswald.

La descente finale type ski nautique s'effectue dans la joie et la bonne humeur mais avec quelques difficultés pour certains, peut-être un des effets inconnus du génépi ?

La route du col de la Madeleine et ses avalanches à traverser nous permet de rejoindre les voitures vers 16h.

Une petite visite surprise au café du coin permettra à nos experts d'enlever au moins une étoile à ce bistrot pour son vin chaud (sans cannelle entre autres) et sa bière (sans doute oubliée depuis longtemps dans la cave) . . .

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