Samedi 25 Février 2023

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Tour de la tête de la Cassille (Cerces - Thabor)

Sommet : 2781m      Dénivelé : 2000m      Très Bon Skieur


Stéphane Ravanel


Carte IGN
Photo aérienne
Au départ du jour 2 Bruno mène le groupe On est pas bien là Cécile ? Pierre de retour au soleil après le contour du lac

Week-end prévu de longue date, à l’origine dans le Dévoluy mais le gros déficit de neige nous dirige vers les Cerces. Nous sommes cinq au départ de Vizille, direction le pont de l’Alpe où nous rejoint Pierre, le régional de l’étape. On peut chausser dès le départ du chemin car les centaines de passages ont bien tassé la neige, seul un court déchaussage est nécessaire pour atteindre l’Alpe du Lauzet. Direction le col de l’Aiguillette puis la crête du Chardonnet. On attaque la première descente du week-end en direction du refuge du Chardonnet ; soyons honnête la neige n’est pas terrible, très irrégulière, mais ce n’est qu’un début… On poursuit la descente en rive gauche du ruisseau du Chardonnet et on s’arrête au soleil pour la pause pique-nique. Rejoindre le fond de la vallée de la Clarée et remonter la piste de ski de fond jusqu’au refuge Laval ne fait rêver personne, s’aventurer du côté du refuge Ricou ne fait pas très envie non plus car l’enneigement est famélique… Pierre nous propose de remonter plein N sur la banquette vallonnée qui nous amènera à l’aplomb de Laval, banco ! Pour la descente, on s’engage dans une jolie pente aboutissant rapidement sur une forêt de mélèzes. La pente est en neige dure mais dans la forêt le regel est médiocre voire nul… rejoindre le fond de la vallée est un combat, quelques tentatives (et réussites) de virages, beaucoup de traversées-conversions. Bref, descente pourrie mais nous arrivons en bas avec 12 genoux en bon état, c’est le principal ! Avant d’atteindre le refuge il nous faut encore rejoindre la piste de fond et la remonter sur quelques centaines de mètres. Arrivée au refuge vers 15h30 ; lecture, bière, sieste, douche, jeu… en attendant le diner et son chili con carne qui se différencie de ses homologues hauts-mauriennais (voir sortie à l’Albaron en 2022) par des protéines de soja en remplacement de la viande (c’était très bon !).

Départ un peu avant 8h pour cette deuxième journée, direction le col des Béraudes. Ciel bleu, vent d’Est assez fort, température frisquette. La montée jusqu’au lac des Béraudes est très belle avec toutes les falaises illuminées. Au lac, discussion sur la façon de traverser le col, proche du passage du sentier d’été ou beaucoup plus à droite. On avance et on décidera plus loin… Arrivés sous le ‘crux’ il semblerait que ça monte sans trop de difficulté par la route classique, allons-y ! Effectivement, ça monte à skis-couteaux jusqu’à une trentaine de mètres de la crête et puis on peut rejoindre le col à pied, avec ou sans crampons. Là où ça se gâte c’est pour descendre côté sud, c’est sec, bien sec… On doit traverser à pied sur une cinquantaine de mètres pour rejoindre un vallon enneigé, c’est assez expo et merdique mais heureusement pas trop long. La prochaine fois, prendre l’option de la rampe à droite, sous les falaises, l’enneigement semblait meilleur en versant sud. Le temps de faire nos manips le mauvais temps annoncé est arrivé, on est dans les nuages et il neige un peu. La descente se fera donc avec une visibilité médiocre et une neige… médiocre aussi ! Neige dure, beaucoup de relief… ça descend les chaussettes ! On enchaine jusqu’au pont de l’Alpe et on oublie l’éventualité d’aller se balader du côté de la crête de Ponsonnière, vues les conditions ce sera pour une autre fois. Pierre nous invite dans sa maison des Boussardes pour manger nos casse-croutes et déguster quelques bonnes bières.

Un beau week-end à peine gâché par la qualité de ski médiocre. Merci à notre super chauffeur Franck, à Pierre qui nous a fait mieux connaitre son ‘jardin’, et à tous pour les petits moments d’entraide et de bienveillance.

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