Lundi 15 Février 2010

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Tour des Cerces et du Thabor

      Très Bon Skieur Alpin


Eric Sibert et Laurent Bonnaud


Départ de Bonnenuit Vers le Galibier Les Aiguilles d'Arves Refuge des Daryères Un coeur en hiver

Lundi 15 février

Nous prenons la route depuis Grenoble de bon matin pour notre raid de 5 jours dans les Cerces au départ de Valloire. La météo n'est pas mauvaise mais doit se dégrader dans la semaine. Nous nous garons à Bonnenuit. Nous sommes un peu long à décoller de la voiture, sans doute l'effet du petit vent polaire (-13°C) qui descend des montagnes. La piste jusqu'au Col des Rochilles a été damé par la chenillette des chasseurs alpins qui sont en man?uvre au camp. Au col, il y a un bon vent de face. Nous descendons pas mal avant de trouver un coin sans vent pour pique-niquer. Il y a quelques nuages dans le ciel et les traînées d'avion se font un peu traînantes. Nous terminons jusqu'au refuge des Drayères qui était en fait juste à côté. Sieste. Le soir, la météo annonce un ciel voilé en altitude pour le lendemain avec un peu de vent.

Mardi 16 février

Le ciel est bouché au réveil, à la limite du brouillard. Quand nous pointons le nez dehors, il s'avère qu'il neige un peu avec un léger vent. Sachant que la météo doit se dégrader, nous préférons arrêter le raid et rentrer par le Col des Rochilles en faisant un crochet par le Col des Cerces et le lac éponyme, histoire de varier par rapport à l'aller. Assez vite, quand nous attaquons la montée, le vent se fait plus violent, heureusement dans le dos. Il balaie la neige et commence à masquer les traces. Le GPS, bien que non indispensable, procure un confort agréable. Au Col des Rochilles, c'est le blizzard. Le Col des Cerces sera pour une autre fois. Nous nous abritons derrière un talus de neige pour enlever les peaux. Au Camp des Rochilles, les féroces soldats sont en train de creuser des tranchées. Dans la descente, par endroit, les congères ont complètement rebouché la piste. Il ne fait pas de doute que nous avons pris la bonne option en renonçant à continuer. À Plan Lachat, nous sortons de la tempête. À 10h30, nous sommes à la voiture. En revenant sur Grenoble, nous constatons que les prévisions météo étaient bonnes sauf là où nous étions.

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