Jeudi 5 Mai 2005

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Cab du Mountet (4 j ascension)

      Dénivelé : 1200 + 600m      Très Bon Skieur Alpin


Gérard Loubet


En montant à la cabane Mountet... A la cabane Mountet, jeudi matin... Mines renfrognées... Une belle descente Regroupement au dessus du refuge Passage raide sous le refuge

Départ jeudi à 7 h 1/4 de Montbonnot. Autoroute Annecy Chamonix (gorges de l'Arly fermées) puis Martigny, Sierre et montée à Zinal. Derniers achats et pique-nique.

Départ vers 12 h 1/4 deux kilomètres aprés Zinal (1700 m). Nous trouvons la neige à un replat vers 1950 m (bifurcation vers la cabane du Petit Mountet). Très longue montée rive droite du glacier (crevasses bien bouchées, trace faite) jusqu'à la cabane du Grand Mountet (2880m) par temps moyen (giboulées de neige et périodes ensoleillées). De temps en temps la vue se dégage sur le Pigne de la Lé et le Gd Cornier mais les gros sommets sont pris. Les derniers métres sous le refuge sont très raides et nécessitent quelques convertions "serrées". Arrivée 17 h. Accueil sympatique du gardien, grand refuge peu fréquenté. Tout le monde a confiance en la météo qui annonce beau temps au moins le matin.

Vendredi, 6 h il fait mauvais ! Les glaciers sont visibles mais les sommets (Zinalrothorn, Obergabelhorn, Dent Blanche ...) sont bouchés. Peu avant 8 h nous partons pour l'épaule du Zinalrothorn qui ne pose pas de problème d'itinéraire (bien qu'avec le GPS de Laurent ...). Montée facile jusqu'à 3500 m où le temps se détériore et nous abandonnons pour profiter d'une descente superbe (10 cm de poudre sur neige transformée) mais rapide. Arrivé peu aprés 10 h au refuge, Christian arrive à nous convaincre de prendre le plus matinal vin chaud du caesug (record difficile à battre !). La radio annonce grand mauvais temps sur la Suisse pour le lendemain. Aprés quelques hésitation, nous décidons un repli général vers midi. Très belle descente sur neige toujours transformée sous le refuge puis par grandes traversées rapides mais dans le brouillard nous retrouvons la cote 1950. Certains (?) en voulant gagner quelques mètres se payent un passage scabreux de torrent (mais sans bain). Casse croute puis nous retrouvons les voitures. Au grand désespoir de Christian, la voiture de tête ne s'arrète pour un pot réparateur (de moral) qu'à Chamonix !

Misère, misère : faire autant de km mais surtout être dans un endroit aussi exceptionnel, aussi prestigieux sans en profiter, c'est dur, dur. Samedi, il faisait beau sur Belledonne ! Mais je pense que nous avons fait le bon choix et que le mauvais temps sévissait toujours en Suisse.

Charly

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