Samedi 12 Février 2005

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5 Jours-Chamonix et Region

      Dénivelé : 1300m      Très Bon Skieur


Christian Barnoux


Raquettes Pointe Noire Repas dans notre Chalet de Sur Cou Un grenier Savoyard. JY, C, B, S Sous le Sommet. Carol, Bernard, Suzanne, Jean Yves Pointe D'Areu et nos traces Trace de Retour. Suzanne et Jean Yves

Finalement, Finalement !

Depuis quelques temps déjà, prendre la direction de Maljasset, paraissait illusoire.

Grâce à l'honnêteté de Monsieur Longeron, propriétaire du gîte que nous devions rejoindre, nous étions tenus au courant, de l'évolution de l'enneigement local. Sur ses bons conseils, nous avons donc changé de destination, pour un lieu plus enneigé avec moins de soleil.

Comme nous n'étions plus que cinq, après une consultation unilatérale, une décision unanime, nous a conduits au refuge des Praz,(de Chamonix) réputé pour son confort.

Nous avons donc rejoint ce Gîte le samedi, sous un déluge de pluie, Christian nous ayant promis de faire quelque chose, chaque jour. Nous avions même prévu les maillots de bain. En effet, il y a une piscine là haut !

Le dimanche 13 Février, nous n'avons même pas fait Carême, il neigeait mais avons fait 1000m de dénivelée du coté des Houches, en finissant à la descente, tant pis pour les « Puristes » par les pistes du Prarion. Je ne vous explique pas le quatre heure qui a suivit !

Le lundi, pour ne pas changer, la météo, était encore plus exécrable, mais il y avait 20 cm de fraîche dans le village. Que faire ! Pas de problème ! Attention !

Nous avions aussi prévu pour ceux qui en avaient, les « Raquettes ».

Alors malgré les doutes de Suzanne et Christian, nous sommes partis pour une randonnée du coté du col de la Forclaz et tête Noire. Parcours de 850 mètres de dénivelée en forêt, pendant lequel Carol, Bernard, Jean Yves experts en la matière, s'en sont donnés à c?ur joie, tout en essayant de nous convaincre, ce qu'ils ont presque réalisé. Nous avons marché pendant 5 bonnes heures dans une forêt endormie sous le poids de l'épais manteau neigeux. Nous y avons pris un grand plaisir !

Le mardi, nous avons pris à une exception près, les mêmes et avons recommencé un parcours de raquettes, sur un circuit plus Chamoniard, dans les couloirs d'avalanches et immenses barres rocheuses, dont nous nous sommes bien sortis (Je plaisante !). Encore trois bonnes heures de marche !

Après un gros plat de spaghetti bolognaises, la journée s'est poursuivie par une descente à pieds, à Chamonix ville ou quelques douceurs, style gaufres nous ont réchauffé c?ur et surtout estomac.

Mercredi, la météo est meilleure, nous partons donc en rando vers le petit Bornand, pour escalader la Pointe de Sur Cou.

Au hameau de la Beffay, nous chaussons et partons sur une route forestière. Nous marchons depuis une bonne heure, lorsqu'un bruit de moteur venant du haut de la montagne, nous interpelle. Pas de traces d'engins ??? Ca alors, au détour du chemin, nous découvrons l'objet de notre interrogation???.. !!! Ben ! oui ! c'est une chenillette « Kasb » avec une lame, qui nous pourrit le chemin ! Le conducteur, un monsieur Très du coin, très sympa, est entrain de damer une piste afin que les 4x4 du coin puissent monter là haut ! Moi, ça va ! Mais cela énerve un peu mes équipiers !

Bref ! nous sommes montés jusqu'au Col de Sur Cou, dans le brouillard, en suivant par moment une trace récente en faisant tout de même confiance au GPS. Après vérif au retour, nous avons bien atteint l'objectif, avec une précision de 20m.

Le Jeudi, grand beau annoncé ! Nous décidons, en prenant en compte neige, météo des derniers jours, de tenter la Pointe d'Areu en passant par Romme. Le fait de passer par Romme, nous a réussi, nous sommes tombés sur une neige extra, un froid de canard, un soleil comme nous en avions tous besoin : le pied!. Le premier tiers de la ballade était tracé par les jeunes locaux, mais il a fallu se mettre à l'ouvrage pendant 2h30 pour atteindre « le presque sommet » en traçant dans 40 à 50 cm de fraîche. Après quelques passages de « cornichettes » et une accumulation respectable, nous nous sommes arrêtés à 60 mètres du sommet, il était déjà 13h45 et les pierres de la petite face, ne nous inspiraient pas ! Il fallait aussi penser au retour !

La descente, par les pentes « Secrètes » car il faut aller les chercher, a été éblouissante ! pas le moindre « couac » !

Arrivés à Romme, nous avons, dans le bistrot réfectoire, très à l'ancienne, arrosé la fin de ce séjour un peu humide et froid, avant de nous séparer. En effet, les plus chanceux, rentraient sur Grenoble ! les trois autres?...... ! Conclusion, lorsqu'une envie raisonnable est là, on fait toujours quelque chose ! Amitiés à tous ! à bientôt !

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