Samedi 28 Février 2004

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Grand Arc

      Dénivelé : 900m      Bon Skieur


Henri Vinti


Après concertation sur le parking du campus, il est décidé de ne pas aller à Chamrousse, d'autant qu'il fait beau. C'est pau après 7 h 30 que nous prenons la direction du Grand Arc, via La Rochette-Aiguebelle et Montsapey. Il y a déjà beaucoup de voitures lorsque nous arrivons sur le parking de Lieulever (1270 m) et vers 9 h 15 tout le monde est skis au pied. L'itinéraire choisi consiste à traverser le ruisseau et monter par la droite pour éviter les vernes de l'itinéraire classique. Montée sans encombre jusque vers 1950 m où nous hésitons sur l'itinéraire à prendre. Finalement, au lieu d'effecuter une traversée sur la gauche qui nous aurait permis de nous retrouver au pied de la pente terminale du Grand Arc, nous optons pourl a solution de facilité qui consiste à suivre les traces de montée. Rapidement nous nous rendons compte qu'il n'y a plus de passage pour franchir les crètes sur notre gauche et 200 m plus haut nous nous rendons compte de notre erreur. Nous apercevons juste au-dessus de nous le petit groupe de skieurs qui nous a fait la trace depuis le bas et qui semble galérer pour rejoindre uen antécime sans nom : pente raide, neige croutée peu angageante. Il est alors midi : le groupe ayant gravi 900 m décide de s'installer sur un gros rocher pour un pique-nique bien arrosé et conclu par de douces friandises. Une heure plus tard nous entamons la descente par le meme itinéraire au départ. La neige, d'abord croutée, devient vite poudreuse, surtout sur les versants Est, au grand régal de certains, mais au grand désespoir de certains autres. A l'entrée de la zone boisée, nous obliquons à gauche pour aller traverser un ruisseau et prendre pied sur une belle pente douce qui, sur une neige transformée, nous ramène aux voitures vers 14 h 30.

Nivo : neige transformée sur le bas,poudreuse sur les 2/3 et croutée à la fin de la montée. Météo : beau temps, bien que le ciel se soit voilé en fin de matinée avant l'arrivée de gros nuages sur les sommets. Bilan : les optimistes ont eu raison de partir et, bien que l'objectif n'ait pas été atteint, les six courageux ont passé une bonne journée.

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