Dimanche 10 Février 2002

Grand Galbert

      Dénivelé : 1100m      Bon Skieur

Frédéric Noël et Claude Morand

METEO: Au départ nous ne savons pas bien où aller pour éviter les nuages. Nous optons de rouler jusqu'à Roche Taillée (un peu avant Bourg d'Oisans), d'y lever le nez et de décider d'une direction. Sur place le choix n'est toujours pas bien évident, mais Claude habitué propose le Grand Galbert. Nous nous engageons donc sur la petite route d'Oulle qui a le bon goût de ne pas être verglacée.

Durant la course le temps donnera raison au choix de Claude puisque le beau temps ne sera que très peu entrecoupé par des nappes nuageuses.

NEIGE! Il a neigé récemment mais cette neige (de 10 à 30 cm suivant l'altitude) est bien lourde. Elle sera bien difficile à apprécier en descente. La neige ne se trouve pas avant Oulle (1400m) mais est après cela bien présente.

COURSE On part d'Oulle en direction d'un col qui surplombe le col d'Ornon. Pas de trace récente nous traçons dons dans 20 cm de neige lourde. On remonte la crête avant de la quitter au nord vers le grand Galbert. On évite les pentes les plus raides et chargées avant de se retrouver sur un replat à 2000m qui culmine le lac fourchu. L'ascension final se passe sans problèmes sauf pour celui qui avait initialement proposé la course et qui reste 150m sous le sommet sous l'emprise d'une bonne crève. Le reste du groupe a bien atteint le sommet mais n'y est pas rester longtemps pour éviter le vent froid.

On me retrouve donc 150m plus bas pour une descente sur une neige croûtée a bien des endroits ou assez lourde ailleurs. La seule alternative est de viser de minces couloirs de neiges où les virages sont aisés voir agréables. Qui ne respecte pas le couloir crée une belle baignoire un peu plus loin. Après repas au soleil on descend par l'itinéraire de montée les autres faces semblant bien déneigées sur le bas. On continue à viser les couloirs de neiges faciles mais on abandonnera dans les 400 derniers mètres la neige étant cette fois ci uniformément trop lourde. On s'adonne alors pour finir à des jeux de conversions traversée, même si quelqu'un innovera en remettant les peaux pour achever la descente.