Vendredi 5 Avril 2024

Autour du fond d'Aussois - Edition 2024 (Vanoise)

Sommet : 3328m      Dénivelé : 3500m      Très Bon Skieur

Stéphane Ravanel et Bruno Gilles

Vendredi 5 avril

Nous partons de Grenoble à 7h15 dans la camionnette de Franck pour arriver vers 9h au départ des télésièges d'Aussois qui nous emmènent au point 2683 m. Une petite descente depuis le haut des pistes et nous attaquons la montée dans le Vallon de la Fournache vers 10 h pour arriver au sommet de la Pointe de Bellecôte vers 12 h.
La descente nous réserve une surprise : la neige est extrêmement collante en haut et les skis ne glissent pas ! Finalement nous retrouvons un peu de glisse plus bas pour contourner le Grand Châtelard par la droite et passer un peu au dessus du refuge de la Dent Parrachée après une longue traversée. De là nous ne trouvons pas le passage direct dans les barres rocheuses vers le refuge du Fond d'Aussois et nous descendons prudemment vers la chapelle N.-D. des Anges pour remonter vers le Refuge du Fond d'Aussois. Après un petit repas nous remettons les skis et partons en direction de la Brêche de La Croix de la Rue sous une chaleur estivale. Arrivée au sommet vers 16 h puis descente plutôt agréable vers le refuge. Le repas du soir nous fait découvrir un plat bizarre mais le refuge est néanmoins très agréable et peu fréquenté.

Samedi 6 avril

Nous quittons le refuge vers 7h pour atteindre la Pointe de l'Observatoire un peu après 9h. De là nous rejoignons le Col d'Aussois et formons 2 groupes : le binôme A (Franck et Bruno) fera le tour horaire de la Pointe de Rosoire avec retour par le Col d'Aussois tandis que le binôme B (Cécile et Stéphane) redescendra au refuge pour remonter plus tard au Col de Rosoire (qui n'est pas à côté de la pointe éponyme, allons bon, les mauriennais ne sont pas très inspirés).
- Le groupe A trouve assez facilement le petit passage un peu sous le col d'Aussois au Nord qui permet de basculer dans le vallon à l'Ouest juste au dessus du ruisseau des Plannettes. La pente est un peu raide et en neige bien dure mais nous rejoignons rapidement le vallon des Plannettes et atteignons le Chalet de Rosoire vers 10 h. Après un petite pause nous repartons pour la remontée des pentes Nord du Col d'Aussois qui est atteint vers midi. Une petite 1/2h plus tard nous rejoignons le refuge.
- Le groupe B après une petite pause au refuge repart au Col de Rosoire et en profite pour repérer ce qui sera le départ le lendemain. La descente du col se fait en moquette *** qui sera vantée sitôt rentrés au refuge.

- Un binôme d'acharnés (Cécile et Franck) se décide pour une ultime descente en moquette *** : départ dans l'a.m. du refuge en direction du plan de la Gorma. De leurs chaises longues sur la terrasse du refuge les sybarites (Stéphane et Bruno) attendent avec impatience de voir descendre les skieurs. Franck se distingue bientôt avec une godille de toute beauté suivi par Cécile dans une godille un peu moins fluide (sic). Le repas du soir dans une salle bondée est aux normes d'un refuge du CAF.

On retiendra de la journée 2 avalanches de grande taille dans la face Est de la pointe de l'Echelle.  

Dimanche 7 avril

Nous partons du refuge à 7h pour remonter en direction du Col de Labby dans un petit vent de Sud pas très agréable et sous un ciel brumeux aux couleurs bizarres. Nous apprendrons plus tard que ce vent a amené des poussières du Sahara qui se sont concentrées sur les sommets alpins... Finalement tout le monde passera le dernier passage un peu exposé et en neige dure pour arriver au col vers 10 h dans un vent toujours plus fort et un ciel toujours brumeux. Notre objectif était de descendre sur le glacier de la Mahure pour remonter au Col du Moine mais nous préférons redescendre directement à Aussois. Grâce aux renseignements que Stéphane a pris du gardien du refuge nous optimisons la descente pour passer par le refuge de la Dent Parrachée puis nous coupons le ruisseau de la Fournache (Plle sur carte IGN) sous le refuge éponyme et nous rejoignons la route forestière qui nous conduit au lieu dit "le Combet". Une fois le haut du télésiège des Eterlous atteint et grâce aux canons à neige nous suivons une langue de neige artificielle jusqu'à la station que nous atteignons vers 12 h. Un petit café à la terrasse d'un bar nous permet de contempler le peu d'enneigement de la station. Merci à Franck pour la conduite jusqu'à Grenoble.