Samedi 25 Février 2017

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Le Tabor (Taillefer)

Sommet : 2389m      Dénivelé : 900m      Skieur Moyen


Henri Vinti


Elle est où, la neige ? Henri et Henri suivis de Pascal Pause dès que le soleil est là Pente de plus en plus raide Passage délicat pour tout le monde

 

Départ comme convenu à 8 heures et arrivée au parking de St Honoré 1500 une heure plus tard. Le manque de neige est évident, mais Henri nous avait prévenus : portage pendant environ ¼ d’heure. Dès que nous trouvons la neige, celle-ci est damée, dure et gelée. Nous décidons donc de tout de suite mettre les couteaux. Certains les garderont jusqu’au sommet, tandis que d’autres feront des tentatives pour les enlever par endroits : en effet, la neige est tellement dure que les couteaux ont du mal à enfoncer et la montée n’est donc pas agréable. Mais, compte-tenu des nombreux passages en partie en dévers dans la première partie, monter avec les couteaux est plus confortable, aucun risque de glisser, voire « zipper » selon le jargon d’après notre cher doyen, HC33. Peu avant 10h30, nous trouvons le soleil : la crème solaire et les lunettes sont alors tirées des sacs. D’autres randonneurs nous rejoignent. La montée se poursuit tranquillement, avec cependant quelques passages un peu plus délicats : dévers, pente raide, conversions, vent, neige toujours aussi dure. Lorsque nous arrivons au sommet après 3 heures de montée (contrat rempli), il y a à peine assez de place pour tout le monde. Dans cette gentille pagaille, Muriel s’écrie soudain « mon ski ! ». Le temps de lever les yeux et nous voyons un des skis partir très vite dans la pente. Il sera heureusement arrêté par deux randonneurs qui auront le réflexe de le stopper avec un bâton. Ouf !!! Le pire est évité. Nous bénissons tous ces des randonneurs, tout autant que le ski. Nous décidons de ne pas nous attarder tant à cause du monde qui continue d’arriver que du vent. Nous trouverons des rochers un peu plus bas pour la pause casse-croûte. La première partie de la descente ne permet pas du grand ski car la neige est encore bien gelée – il n’est pas certain qu’elle aura dégelée dans l’après-midi. Le vent est toujours présent et nous repartons rapidement, en cherchant le meilleur itinéraire pour descendre le plus bas possible en évitant le chemin de la montée. Par endroit, nous avons malgré tout la chance de skier dans de la bonne poudreuse – sur de rares passages malheureusement. Grâce à nos deux Henri qui connaissent bien cette course, nous passons bien au-dessus puis au-delà du Lac de Charlet. Nous revenons ensuite sur nos pas afin de retrouver la route enneigée qui nous mènera tranquillement à Pracouiret après une dernière vérification sur la carte. Sous les sapins, l’absence de neige contraint à déchausser à quelques reprises. Il faut alors remettre les skis sur le sac pour remonter au parking, quelque 400 mètres plus loin et 45 mètres haut. Arrivée aux voitures vers 14h15, après une course sympathique malgré une neige assez moyenne dans l’ensemble car plutôt dure. Faute de trouver un bar, nous rentrons directement au campus, sans être gênés par la circulation. Il semble que tout le monde a passé une bonne journée et nous le devons à Henri, largement pardonné d’avoir proposé cette sortie tardivement.

 

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