Samedi 18 Février 2017

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Crete Brouffier-Lac de la Courbe (Taillefer)

Sommet : 2434m      Dénivelé : 1000m      Skieur Moyen


Henri Vinti


Pause sur la piste de fond Notre nouvelle trésorière Irons-nous jusqu'au sommet ? Sortie de la forêt En attendant Henri

Nous garons la voiture au bord du chemin de montée, à environ 1500m, étonnés de ne voir aucun autre véhicule. Serions-nous les premiers ? Nous apprendrons un peu plus loin qu’un nouveau parking a été aménagé un peu plus haut à environ 1520m.

Départ vers 8h50 skis aux pieds. La montée en forêt se déroule sans encombre. Nous sommes suivis par un groupe de skieurs qui préfèrent monter en empruntant la piste de fond et que nous retrouvons à chaque intersection. Bientôt, c’est la sortie de la forêt et nous nous engageons résolument dans la combe dont la neige est bien damée et dure. Henri profite d’une pause pour chausser les couteaux – il sera le seul à le faire. Bientôt le soleil apparaît, ainsi que le vent qui vient de la crête. Il devient indispensable de mettre une couche supplémentaire tant le vent, de ¾ face, est désagréable et froid. La longue pente qui nous amène près du Lac de la Courbe est toujours aussi longue. Chacun monte à son rythme, en file indienne et en silence. Finalement, le contrat est à moitié rempli : arrivée au premier mamelon à 11h50. D’un commun accord nous décidons de ne pas poursuivre et enlevons les peaux tant bien que mal, en veillant à ne rien laisser partir dans le vent, toujours aussi fort et glacial. Pas question de faire une pause déjeuner, ce sera pour plus tard.

La descente se fait une neige toujours dure et bien damée. Puis nous essayons de trouver un endroit plus bas à peu près abrité du vent – ce sera peine perdue. Cependant, le soleil nous chauffe un peu et les douceurs de François pour un apéro sympa nous réchauffent un peu plus. Après un rapide pique-nique nous reprenons la descente. La neige devient un peu plus douce ensuite. Puis nous sommes de nouveau dans la forêt puisque nous avions décidé de ne pas descendre par le Pré Madame, la fin n’étant pas toujours très facile. Quant à la Combe Oursière, elle n’est pas envisagée du fait de l’avalanche qui y a coulé. Le slalom entre les sapins n’est pas toujours aisé compte-tenu de la neige damée et dure. Puis nous rejoignons la piste de fond, que nous emprunterons pour la dernière partie – cela permet une fin de descente tranquille. Finalement, nous arrivons au niveau du nouveau parking et quelques minutes, vers 14h15, plus tard nous sommes de retour aux voitures. Henri sort alors quelques une de ses spécialités ainsi que du bon chocolat. Le pot de l’amitié sera pris à la station, bien encombrée par les voitures des très nombreux skieurs vacanciers.

Merci à François et Henri de nous avoir régalé et aux autres pour leur bonne humeur. Une petite déception à l’arrivée : nous n’avons pas fait les 1000 mètres promis – nous ne sommes donc pas encore aptes à skier avec les « costauds ». Tant pis, ce sera pour une autre fois (peut-être la semaine prochaine?), cette balade aura été un vrai plaisir.

Cette rando est aussi illustrée par quelques photos.

 

 

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